lundi 11 février 2008

La Slush, quelle saleté!

Hier, j'ai eu la brillante idée d'aller faire mon épicerie à pied.

Erreur! J'aurais dû rester chez moi.

Il y avait un petit grésil qui tombait, mais rien d'énorme et il ne faisait pas froid. Alors ma petite conscience écologique ma dit : Tiens tiens, va donc à l'épicerie à pied, ça va te prendre juste 5 minutes et ça va te faire du bien de prendre l'air.

Ha ha ha!

Je m'habille comme le bonhomme Michelin pour être sur de ne pas avoir froid si le vent se lève, ramasse mon sac à dos pour rapporter l'épicerie, met mes écouteurs pour agrémenter la balade. Et me voilà partie.

D'abord, la rue chez moi n'a pas été déneigée depuis l'an 40. Je marche dans 3 pieds de neige sale. Rien de vraiment motivant comme début de périple!

Je n'ai pas fait deux coins de rue, qu'un chauffard passe en vitesse grand V. Bien sur, il passe à côté de moi alors que je suis juste devant une merveilleuse flaque d'eau slusheuse. J'ai eu de l'eau par-dessus la tête et je n'exagère même pas. Ma tuque était trempée, sans parler de mes pantalons que j'ai pratiquement tordus sur place. Bien sur, le chauffard en question n'a pas ralenti une seconde et j'étais seule sur le bord de la rue à sacré à voix haute après les maudits incompétents de la vie qui ne savent pas vivre en société, qui sont sans cœur, égoïste, moron et qui ont trouvé leur permis de conduire dans une boîte de céréales.

Mais bon, dans la vie vaut mieux aller de l'avant. Alors, je me suis quand même rendue à l'épicerie sans trop d'accrochages.

Rendue là, je crois que tous les chauffeurs du dimanche étaient dans les allées avec leur panier d'épicerie. J'ai perdu le compte des petites mémés qui m'ont ramassé le talon avec leur panier, car elles ne regardaient pas où elle allait. Et bien sûr, n'espérer pas d'excuse, vous allez attendre longtemps!

Et puis, je crois que l'épicier avait oublié de remplis ces étagères. Je n'ai rien trouvé de ce que je cherchais. Pour pratiquement toute ma liste, il y avait un petit endroit vide sur la tablette à l'endroit où se trouve généralement le produit convoité! Et bien sûr il ne reste que des produits des marques qui goutent le carton-pâte.

Donc, après de maigre achat, la fille, rendue à bout de patience, reprend le chemin de la maison.

Bien sûr, pendant le peu de temps que j'ai passé dans l'épicerie le vent c'est lever, le soleil s’est caché… et l'eau a gelé.

J'ai passé le retour à essayer de résister à la bourrasque de vent et à sacrer contre Météomédia qui ne peut pas prévoir la température pour l'heure à venir. J'ai maudit tout automobiliste qui passais juste parce qu'ils étaient en auto et pas moi. J'ai envié toute personne au chaud dans leur salon, et maudit la vie pour mon besoin d'aller faire l'épicerie. Et j'ai espéré ne pas tomber et me péter la gueule sur la merveilleuse patinoire qu'était devenue ma rue.

Rendue chez moi, je suis retournée me coucher. Quand une journée commence aussi mal, vaux mieux la finir au chaud!

8 commentaires:

Anonyme a dit…

tu es retourné te coucher... quelle bonne idée... quand on en vient à ne voir quele négatif d'une balade, souvent nous en sommes la propre cause... même si parfois tout joue contre toi, cherche le positif... ou accepte que tu es fatigué et que tu manque de patience... grace à toi le ciel est moins polluée... grace a ta marche, tu as améliorer ta santé...

ok c'est peut etre rever et j'aurais autant maudit que toi... mais néanmoins il faut essayer...

Moi a dit…

@Anonyme: lol, quelques fois, une bonne session de sacre et de défoulement fais du bien au moral, ça fait sortir le méchant! Et puis, une journée passé à se prélasser sous le couette chaude fait toujours du bien à mon moral! :)

pascal a dit…

Mais attention de croire que c'est la vie qui s'acharne sur toi parce que c'est toi.

Le plus sans dessins, c'est le chauffard. Les plus boniches, ce sont les bonnes-femmes à chariot qui te rentrent dans les talons et la météo alors là, c'est la nature. C'est difficile de garder sa bonne humeur, sacrer ça défoule certes, écrire sa frustration légitime aussi mais, pour avoir vu ton sourire une fois, j'espère que tu le garde toujours prêt à intervenir :-)

Moi a dit…

@Pascal: lol, je suis bien d'accord que le chauffeur est un sans dessin. Ne t'en fais pas, il me faut plus qu'une mauvaise matiné pour me faire perdre le sourire!
Il est tellement plus amusant de rire que de pleurer, alors pourquoi sans passé! ;)

pascal a dit…

@Moi : Parce que le présent est plus important !

Anonyme a dit…

L'expression "obtenir son permis de conduire dans une boîte de céréales", c'est ma préférée.

Pauvre toi, je te comprends, ça m'est déjà arrivé et c'est révoltant.

En plus, de la slush, ça pue. :)

Moi a dit…

@Noisette: (rire) je ne sais pas si ça pue, je ne me suis jamais risquer à me mettre le nez assez près pour ça! Par exemple je sais que ça ne goute pas bon! (rire)

Anonyme a dit…

Ça pue, ça goûte pas bon, même affaire, même combat ;) HA HA HA!