Croyez-vous au coup de foudre?
Personnellement, non.
Mais c'est le seul terme que j'ai trouvé pour désigner ce petit symptôme, qui vous est surement déjà arrivé.
Vous vous trouvez sur un coin de rue, dans le métro, dans l'autobus, au supermarché. Vous croisez la route d'une personne du sexe opposé que vous ne connaissez ni d'Ève, ni d'Adam. Lors de ce croisement, vous échangez un regard. Pendant une fraction de seconde, vos regards se sont croisés, et tout le reste a cessé d'exister. Vous avez l'impression de rester plongé dans son regard durant des heures, vous échangez cent mille informations en un si court laps de temps. Et voilà, son regard quitte le vôtre, vous continuez votre route chacun de votre côté, mais il reste cette petite chaleur au creux des reins et cette rougeur sur les joues.
Cette petite rencontre fortuite, brève, intense entre deux inconnus, comment appeler vous ça?
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3 commentaires:
Encore faut-il savoir si l'intensité y est pour les deux... De toute façon, j'apelle ça être en vie. ;-)
C'est une drôle de sensation en effet que j'ai connu une seule fois dans ma vie... Exactement comme tu l'as décris, nos regards se sont croisés avant d'entrer dans le wagon de métro, à travers la vitre nous n'avons cesser de nous épier l'un l'autre, elle a débarqué avant moi et j'ai vu qu'elle cherchait à savoir si je l'observais marcher vers la sortie alors que mon métro continuait sa route... L'intensité du regard, la peur de se faire prendre, la surprise de voir l'autre nous regarder aussi... je n'appellerai pas cela un coup de foudre, mais plutôt un contact silencieux entre deux êtres qui se plaisent mutuellement à un moment précis, qui ne reviendra probablement jamais ;o)
@Pascal: C'est vrai que ça nous prouve que nous sommes en vie. J'adore cette sensation.
@Joelmig: J'avoue que le métro est propice à ce genre de rencontre. Moi aussi c'est là que ça met arriver.
Dommage qu'on sache à l'avance qu'on ne reverra surement jamais.
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